L’objectif de ce projet était de localiser les zones de mélange en milieu côtier sur la rive nord de l’estuaire maritime, qui sont occasionnées par la friction des eaux sur le fond et mesurer les effets de ces zones de mélange sur la modification des masses d’eau et sur le potentiel de productivité des zones adjacentes en utilisant la biomasse et la structure de taille du phytoplancton comme indicateur de productivité. Des transects de température et salinité à l’aide de CTD et des prises d’échantillons d’eau ont été effectuées à l’aide d’une bouteille Niskin pour tenter de déceler la signature du mélange et pour déterminer si les sels nutritifs et/ou la productivité sont plus grands dans les zones adjacentes.
L’échantillonnage a eu lieu en 3 sorties de 3 stations organisées en transect de 100 N m qui ont été faites en début de saison (30 juin), mi-saison (16 août) et fin de saison (9 octobre). Les transects étaient chacun composés de trois stations allant de 10 m de profondeur plus près de la côte, jusqu’à 50 ou 75 m, selon le transect, en s’éloignant de la côte. Des échantillons ont été récoltés pour analyse de sels nutritifs et de biomasse de phytoplancton (> 0.7 µm et > 5 µm) à des profondeurs de 1, 10, 25 et 50 m. La transparence optique de l’eau a aussi été mesurée par disque de Secchi.
Le premier fichier fourni « donnees_profils_data » est un récapitulatif des profils CTD de chaque station. Le deuxième fichier « donnees_discretes_discret_data » contient les résultats des analyses des échantillons d’eau récoltés grâce aux bouteilles.
Ce projet a été financé par le Programme sur les données environnementales côtières de référence de Pêches et Océans Canada dans le cadre du Plan de protection des océans. Cette initiative vise à acquérir des données environnementales de base qui contribuent à la caractérisation des zones côtières d’importance et appuient des évaluations fondées sur des preuves ainsi que les décisions de gestion afin de préserver les écosystèmes marins.